James Carter débarque à Sao Paulo

Mmmmmh ça fait du bien de se réveiller tranquillement sans mon père qui me gueule dessus, oh yeahhh c'est tellement bon d'écouter le bruit des vagues qui frappe le sable et provoque ce bruit qui me fait tellement plaisir mmmmh j'aime tellement ces dimanches à rien faire... Oh put*in !! On est pas dimanche aujourd'hui, faut que je me lève je suis en retard, oh meeeeeeerde comment j'ai pu oublié qu'on est lundi : c'est le grand jour. C'est aujourd'hui que je vais disputer mon premier match officiel contre un gars qui s'appelle Martinez. Je devais regarder une vidéo d'un de ses matchs ce matin pour apprendre son jeu, ohhh non mais qu'est ce que j'ai fais ? Bon allez il faut vite que je me lève et et que je prenne ma douche, si je suis assez rapide je serais pas en retard pour le grand match.
Je me levais alors tout doucement, j'admirais la mer à travers le magnifique balcon qu'avait ma chambre d'hôtel. Enfin je me dirigeais vers la salle de bain en essayant de me bousculer un peu pour me réveiller, j'ouvris la porte et là... Un magnifique corps s'élevait devant moi, une fille sûrement brésilienne bronzé heuuuu de façon très complet. Elle était en train de prendre son bain dans ma salle de bain !! What's the fuck ? Je me croyais encore dans mon rêve alors je me suis mis une claque et j'ai cligné des yeux : elle était toujours là devant moi et elle m'adressa la parole.


Je l'ai alors pris par le bras et je l'ai sorti de ma baignoire. Pour ne pas être nue, je lui ai donné un peignoir accroché au cintre et je l'a poussa vers la porte. Avant de sortir, elle s'accrocha à la porte et me cria : "Tu vas me le payer, je vais le dire à mon boss !"
Et bien cette journée commençait décidément assez mal, j'ai alors pris ma douche en essayant de me ressouvenir de ce que j'avais fait la veille et là évidemment je ne me rappelais de rien... Je craignais le pire... Bon il fallait quand même que je me vide la tête pour être prêt au match. Aux alentours de midi et demi, je quitte l'hôtel pour rejoindre les terrains... Et là je vois la délicieuse créature que j'avais eu dans ma douche dans les tribunes. Elle était accompagné d'un homme assez imposant, sombre et surtout très énervé. Il me fixa et me mima un geste qui me rassurait pas tellement : il voulait me tuer !

Lorsqu'il me menaça de m'égorger, j'ai vite tourner la tête et regarder les courts de tennis. J'essayais de ne pas penser à ça mais je ne pouvais pas contrôler mes pensées, j'avais cette image de ce gars qui m'en voulait. Quand j'ai tapé mes premières balles avec un jeune qui s'entrainait, je me suis complètement raté... J'étais déstabilisé et à chaque fois que je tournais la tête en direction de la tribune je voyais un beau contraste entre une créature sublime et un animal féroce. La jeune brésilienne paraissait ravissante mais elle n'a pas hésité à me balancer, je sais pas ce qui lui a pris ou plutôt je ne sais pas ce que j'ai encore fait. Le seul responsable c'est moi, il faut que je me souvienne de ce que j'ai fais hier, je suis pas un vieux crouton, j'ai que seize ans pourquoi je me rappelle pas ? Ça commençais à m'énerver et je frappais les balles de plus en plus fortes jusqu'à ce que mon adversaire s'énerve et décide de quitter le terrain. Je me suis alors retrouver seul sur le court et j'essayais mes services pour me préparer au match mais surtout pour me faire changer les idées. Soudain alors que je levais ma raquette pour servir, une main me serra l'épaule droite : mes articulations se bloquèrent et la raquette me tomba des mains. Je me retourna et je vis l'homme qui faisait si peur et là une sensation de fraîcheur m'envahis, je ne comprenais pas ce qu'il se passais... Avant de me rendre compte que je m'étais fais dessus... Je regarda l'homme dans le blanc des yeux pendant quelques secondes avant de baisser mon regard sur mon short. Lui aussi a alors regardé mon short qui commençait à devenir teinté d'une couleur jaunâtre à faire vomir. Il me lâcha l'épaule subitement et me lança

Ou est ce que j'allais sortir tout cet argent moi, quand il s'en est allé du terrain où j'étais je n'osais même pas le rappeler pour lui demander quel était le service que sa fille m'avait rendu. J'étais là, complètement immobile et avec mon short complètement mouillé. J'avais honte de ce que je devenais, la liberté ne me va pas, mon père avait raison : je ne suis pas fait pour vivre loin de lui...